Le chemin se fait en marchant

Dans ce programme double, on explore avec Areti Chourdaki la relation entre l’artisanat et la chorégraphie, entre la limite des routines et la richesse des détails. Et on s’invite, avec Matteo Sedda, dans la sarabande d’Eros et Thanatos, pôles d’un homoérotisme hypnotique.Areti Chourdaki embrasse dans Le chemin se fait en marchant une « temporalité rituelle, une patience mécanique et un espace troublant la perception ». Pour la danseuse et chorégraphe – passée par le Master Danse et pratiques chorégraphiques –, artisanat et chorégraphie articulent de semblables processus, une commune métaphore de résistance à l’accélération généralisée. Intégrant ses propres créations textiles, l’espace scénique se mue en écosystème étrange, où la routine croise l’inattendu.